Chenilles processionnaires
Source : http://www.chenilles-processionnaires.fr/chenille-processionnaire-du-pin.htm
La chenille
processionnaire du pin est la larve d'un papillon de nuit, le Thaumetopoea
pityocampa. Elle fait partie de l'ordre des Lépidoptères, de la famille des
Notodontidae et de sous-famille des Thaumetopoeinae.
Le papillon qui est la forme
"adulte" de la chenille, éclos durant l'été entre juin et septembre
selon le climat.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjanAb2VVGWdD7OC0Owdskdcj8abSWWKNv0_Qd7YmNCgCAxC47RUNGaBVC0PyjHiRm5WfjaGESn-W6PEkd2A4b6dx2C-QDrC1DcfNHCZ0LB-9guQJ3Q1lZFThmwZGrd0cDbeSRRfj9Esb-M/s1600/Un.jpg)
La femelle papillon recherche un pin (pin noir d'Autriche,
laricio de Corse, Salzman, pin de Monterey, maritime, sylvestre et pin d'Alep)
et dans une moindre mesure un cèdre pour y pondre ses oeufs. ![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFTpRUmIWC85yR7PGqWpKDRuFGKbfXUxR57NV6svhsvpTpI4fh3PDTrEblD2mbNpGaw_Hww7I3aCFQKM4umA8wgKTgeTW5J5tpJf2P_Bhyw3ioOkX-0HnPAschzfPkdsY6LEIZ-ZZRiNnF/s1600/deux.jpg)
Les œufs sont déposés en rangées parallèles par
paquets de 150 à 320 formant un manchon gris argenté recouvert
d'écailles, long de 2 à 5 centimètres sur les rameaux ou les aiguilles de
pin.![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiFTpRUmIWC85yR7PGqWpKDRuFGKbfXUxR57NV6svhsvpTpI4fh3PDTrEblD2mbNpGaw_Hww7I3aCFQKM4umA8wgKTgeTW5J5tpJf2P_Bhyw3ioOkX-0HnPAschzfPkdsY6LEIZ-ZZRiNnF/s1600/deux.jpg)
Les papillons sont
nocturnes et ne vivent généralement pas plus d'une nuit. Le papillon est gris
avec des motifs noirs et des taches blanchâtres. Le mâle-papillon peut voler
jusqu'à 50 km et 3 à 4 km seulement pour une femelle.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEid6V-FXgOfW0jxDK3QTRoJV66egYCgRKWJqGedr2hMinJkUy0l3hrK7MjRS0bsXutBfOAtx3BsT5NQ1cV0SJ2E6m_yiClgqD2ADbBShI0gmI2e-NEzhPSlLII6gz6_23toYgQQM76n6-_n/s1600/3+trois.jpg)
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEid6V-FXgOfW0jxDK3QTRoJV66egYCgRKWJqGedr2hMinJkUy0l3hrK7MjRS0bsXutBfOAtx3BsT5NQ1cV0SJ2E6m_yiClgqD2ADbBShI0gmI2e-NEzhPSlLII6gz6_23toYgQQM76n6-_n/s1600/3+trois.jpg)
L'éclosion a lieu cinq à six semaines après la ponte.
Elle donne naissance à des chenilles qui muent trois fois avant l'hiver à des
dates variant selon la région probablement liées à l'humidité, à la
température ainsi qu'à l'amplitude thermique. Les pics de température (chaud ou
froid) peuvent stopper provisoirement l'alimentation de la chenille.
Plus on monte vers le
nord et en altitude, plus la larve se développe lentement, en abrégeant la
diapause nymphale.
Les jeunes chenilles
tissent des pré-nid où elles passent la journée. Les larves commencent à manger
le limbe des aiguilles de pin.
Ces premiers abris
légers peuvent passer inaperçus. Attention, une touffe d'aiguilles qui jaunit
en est la principale manifestation. Dès que la zone autour de leur abri n'offre
plus assez de nourriture, les chenilles émigrent plus haut dans l'arbre et
reforment un nouveau nid. C'est ainsi que par de belle journées ensoleillées,
on peut les voir en procession sur le tronc ou les branches d'un pin. Elles
vivent en colonies de plusieurs centaines de chenilles.A ce stade, elles ne
sont pas encore urticantes.
Au quatrième stade
larvaire, elles forment un nid volumineux d'hiver définitif, construit côté sud
pour profiter des rayons du soleil. Elle en sortent la nuit pour s'alimenter,
se déplaçant en « procession » suivant un fil de soie qui leur permet
de rentrer au nid. La cohésion de la file en déplacement est assurée par le contact
de la tête d'une chenille avec les poils de l'abdomen de celle qui la précède.
Grâce aux rayonnements solaires, la température à l'intérieur du nid peut être
supérieure de plusieurs degrés à la température ambiante.
Au printemps, les
chenilles en procession conduite par une femelle, quitte l'arbre pour aller
s'enfouir dans le sol à quelques centimètres sous terre (5 à 20 cm) dans un
endroit bien ensoleillé. Les processions peuvent se déplacer jusqu'à
40 m.
Les nymphes peuvent
être transportées avec les végétaux dans leur milieu de croissance, infesté par
des nymphes enterrées. Toute plante cultivée à proximité d'arbres infestés peut
porter la nymphe dans son système racinaire. Chaque chenille va tisser un
cocon individuel dans lequel aura lieu la transformation en chrysalide puis en
papillon. Le développement s'interrompt alors pour une durée variable, lors
d'une diapause, qui durera jusqu'à un mois avant la date localement favorable
pour la sortie des adultes.
En cas de températures
trop basses ou trop élevées au moment de la morphogenèse, la diapause peut
durer plusieurs années (2 à 4 ans).
Cet insecte est connu
pour le mode de déplacement de ses chenilles en file indienne. Elles se nourrissent
des aiguilles de diverses espèces de pins mais aussi de cèdres, provoquant un
affaiblissement important des arbres.
Les processionnaires
du pin sont brunes avec des taches orangées.
Recouvertes de poils, leur pouvoir urticant provient d'une fine poussière qui se détache de plaques situées sur le dos et la partie postérieure de la chenille.
Recouvertes de poils, leur pouvoir urticant provient d'une fine poussière qui se détache de plaques situées sur le dos et la partie postérieure de la chenille.
Cycle Biologique
Le cycle biologique de
cet insecte est annuel. On peut le présenter schématiquement en 8 étapes :
1. A partir de mi-juin,
un soir d'été, les papillons de la processionnaire sortent de terre.
Mâles et femelles s'accouplent, puis les mâles meurent un ou deux
jours après.
2. La femelle
s'envole et dépose entre 70 et 300 œufs sur les aiguilles de pin. Puis
elle meurt à son tour.
3. Les chenilles
éclosent 30 à 45 jours après la ponte. Elles se nourrissent avec les
aiguilles du pin, et sont reliées entre elles par un fil de soie.
4. Au cours de leur
croissance, les chenilles changent de couleur et se couvrent de plus en
plus de poils (jusqu'à 1 million).
5. Les chenilles
construisent un abri en soie en automne, sur la branche d'un pin.
Elles passent l'hiver dans cet abri, et ne sortent que la nuit pour entretenir
leur nid et se nourrir.
6. Au
printemps, la colonie conduite par une femelle quitte l'abri et se
dirige vers le sol. C'est la procession de nymphose : toutes les
chenilles se tiennent les unes aux autres et se déplacent en longue file. Une
file peut compter quelques centaines de chenilles. Au bout de plusieurs jours,
elles s'arrêtent dans un endroit bien ensoleillé et s'enfouissent dans
le sol.
7. Deux semaines
plus tard, toujours dans le sol, les processionnaires tissent
des cocons individuels et se transforment en chrysalides. Elles
restent dans cet état pendant plusieurs mois (ou parfois plusieurs années selon
les régions).
8. Au bout de
quelques mois, chaque chrysalide se métamorphose en papillon, toujours
sous la terre. Et puis, un soir d'été, les papillons sortent de
terre...
ATTENTION ! Quelle que soit
la méthode envisagée, ne prenez pas de risques inutiles.
Consultez les
professionnels agréés qui sauront vous proposer la solution la mieux adaptée à
votre situation. Ils possèdent les équipements pour se protéger lors de la
lutte mécanique et/ou pulvériser l'insecticide sur de grandes hauteurs.
La lutte contre les
chenilles processionnaires du pin peut prendre différentes formes. Les actions
à mettre en œuvre ne dépendent évidemment pas des dates administratives des
saisons, mais sont liées au cycle de l'insecte qui peut varier selon les
régions et les conditions climatiques.
Il n'existe aucun
moyen de se débarrasser définitivement des chenilles. Les traitements sont à
refaire chaque année. En effet, même si l'on détruit toutes les chenilles
vivantes sur son terrain, vos arbres seront ré infestés l'année suivante par
des papillons pouvant provenir de plusieurs kilomètres.
Le papillon mâle peut
voler jusqu'à 25 km et le papillon femelle jusqu'à 3 km et de plus les
chenilles peuvent rester enfouies dans le sol de quelques jours à 5
années.
Ces traitements annuels doivent donc être maintenu tant que des nids, et donc des papillons, existent dans votre région.
Mesures écologiques
- Améliorer la biodiversité
des peuplements (feuillus) afin de freiner la propagation de l'insecte et de
favoriser le cortège parasitaire.
- Dans les forêts
fréquentées par le public et sous réserve de pouvoir choisir une autre essence,
éviter les plantations de pins noirs dans les secteurs favorables à la
chenille.
Traitement
phytosanitaire biologique (aérien ou terrestre)
- Appliquer un
traitement avec un insecticide biologique à base de Bacillus thuringiensis (BT
kurtstaki, sérotype 3a3b), bactérie aux propriétés entomopathogènes.
- Agit par ingestion,
spécifique des larves de lépidoptères. Respectueux de l'homme et des animaux,
préserve la faune utile.
- Traitement à la dose
de 40 à 50 milliards UBI/ha en automne (période idéale : stade L1 à L3).
Traitement phytosanitaire
chimique (terrestre)
- Appliquer un
traitement avec un insecticide de la famille des benzoylurées : le
diflubenzuron.
- Agit par ingestion, perturbe le
processus de mue sans arrêter l'alimentation.
- Agit par contact,
non sélectif, à employer en période hivernale (stades L3 et plus). A réserver
aux interventions de faible ampleur ou de rattrapage éventuel.
Lutte mécanique
- Couper et brûler les branches
porteuses de pontes, pré-nids et nids.
- En cas d'attaque
ponctuelle, sur des arbres facilement accessibles. Se protéger soigneusement
contre les risques d'urtication (combinaison, masque, lunettes, gants).
Piégeage par confusion
sexuelle
- Utiliser une
phéromone de synthèse comme leurre : les pièges à phéromones pour capturer les
papillons mâle de la processionnaire.
Lutte biologique
- Favoriser
l'implantation des prédateurs et parasites : nichoir à mésange ...
Il y a peu de
prédateurs. Les oiseaux en général ne les mangent pas à cause de leurs poils
urticants et de leur mauvais goût. Seul le coucou s'attaque aux chenilles,
parfois même dans leur nid, et la mésange chasse la première forme larvaire et
parfois lorsqu'elles sont en procession.
(*) Source :
Ministère de l'agriculture et de la pêche - Département de la santé des forêts
- Information technique N° 57 Octobre 2007
Dégâts
Selon l'essence et le
type de peuplement, l'intensité des dégâts est très variable. En montagne, la
processionnaire est uniquement présente sur les versants sud (houppiers
ensoleillés, lisières,…).
Dans les peuplements fermés de plaine, elle colonise
essentiellement les lisières, surtout celles orientées sud/sud-ouest.
pour évaluer correctement la défoliation moyenne, il faut impérativement rentrer de plusieurs dizaines de mètres dans le peuplement. Dans les boisements morcelés ou les jeunes peuplements encore ouverts, la processionnaire trouve un milieu qui lui convient bien, et se maintient plus aisément sur une grande partie du peuplement.
Une défoliation même
totale ne provoque pas la mortalité des arbres atteints. Elle entraîne une
perte de production qui équivaut au plus (si la défoliation a été totale) à
environ une année d'accroissement. Les arbres récupèrent en quelques années. Si
leurs conditions de croissance sont satisfaisantes, ils sont parfaitement
capables de supporter cette attaque.
Les arbres affaiblis
(climat, station, ...) ou susceptibles de subir des défoliations répétées (cas
des jeunes plantations) peuvent souffrir plus durablement de ces atteintes, et
devenir moins résistants à des attaques d'ennemis de faiblesse tels que les
scolytes ou le pissode. Les mortalités, exceptionnellement observées, se
produisent à la suite de tels enchaînements.
Source :Ministère
de l'agriculture - Département de la santé des forêts
Risques pour l'homme et les animaux
Les chenilles
processionnaires sont recouvertes de poils qui, dispersés par le vent ou par nous-même
(tonte de la pelouse, en essayant de détruire une procession...) peuvent
provoquer une irritation chez les personnes et les animaux.
La survenue d'effets
sanitaires n'implique donc pas nécessairement un contact direct avec les
insectes. L'appareil urticant de la chenille processionnaire se met en place au
cours du développement larvaire.
A partir du troisième
stade larvaire (L3), des poils microscopiques urticants apparaissent
progressivement sur la partie dorsale des segments abdominaux.
Au dernier stade
larvaire, ces plages, dites « miroirs », sont entièrement garnies de poils
urticants.
Les poils sont très
présents dans les nids définitifs puisque deux mues y sont effectuées et
peuvent rester urticants pendant plusieurs années s'ils sont préservés de
l'humidité.
Les symptômes
cliniques présentés en cours d'une exposition directe ou indirecte aux
chenilles processionnaires sont les suivants :
En cas de contact avec la peau :
- Apparition dans les
huit heures d'une éruption douloureuse avec de sévères démangeaisons.
- La réaction se fait sur les parties découvertes de la peau mais aussi sur d'autres parties du corps.
- Les poils urticants se dispersent aisément par la sueur, le grattage et le frottement ou par l'intermédiaire des vêtements.
- La réaction se fait sur les parties découvertes de la peau mais aussi sur d'autres parties du corps.
- Les poils urticants se dispersent aisément par la sueur, le grattage et le frottement ou par l'intermédiaire des vêtements.
En cas de contact avec
les yeux :
- Développement après
1 à 4 heures d'une conjonctivite (yeux rouges, douloureux et larmoyants).
En cas de contact par
inhalation :
- Les poils urticants
irritent les voies respiratoires. Cette irritation se manifeste par des
éternuements, des maux de gorge, des difficultés à déglutir et éventuellement
des difficultés respiratoires.
En cas de contact par
ingestion :
- Il se produit une
inflammation des muqueuses de la bouche et des intestins qui s'accompagne de
symptômes tels que de l'hypersalivation, des vomissements et des douleurs
abdominales.
- Une personne qui a
des contacts répétés avec la chenille processionnaire, présente des réactions
qui s'aggravent à chaque nouveau contact.
Dans le cas des
animaux, si ces derniers lèchent ou touchent les chenilles vivantes, mortes ou
bien des restant de nids avec leur museau, ils peuvent souffrir de divers
symptômes.
Dans un premier temps,
ils couinent car ils ont mal, se mettent à baver, la langue gonfle et présente
des tuméfactions avec un durcissement assez inquiétant.
occasionnellement se produire.
Une partie de la langue peut tomber.
Une action rapide du vétérinaire est vitale
Si les premiers soins
consistent en anti-inflammatoires et histaminiques puissants, parfois des
antibiotiques, de l'héparine, perfusions, etc.., au stade de nécrose
l'amputation de ce bout de lange doit parfois être envisagée.
Alors si ces chenilles
représentent bien un danger sérieux pour les enfants, les personnes
allergiques, les chiens et les chevaux, il faut quand même relativiser et ne
pas aller jusqu'a l'abattage de son arbre. Il faut bien s'accommoder de ces
chenilles, et donc prendre toutes les mesures pour s'en protéger. Les
gestionnaires d'espaces publics, parcs, bois et jardins (municipalités, etc.)
et les propriétaire privés devraient prendre la mesure de ce danger pour la
santé publique, ce qu'ils ne font pas toujours.
Implantation géographique
Quel est le contexte réglementaire de la
lutte contre les chenilles processionnaires?
Il n'existe pas
actuellement de réglementation nationale de lutte obligatoire.
Localement, la lutte
contre l'insecte peut être imposée par arrêté préfectoral ou municipal.
Certaines villes ont
pris conscience de l'impact de ce nuisible sur notre environnement et
appliquent un arrêté municipal obligeant chaque année, avant la fin de la
première quinzaine du mois de mars, les propriétaires ou les locataires à
supprimer mécaniquement les cocons élaborés par les chenilles processionnaires
du pin et à les incinérés ainsi qu'à un traitement annuel préventif à la
formation de ces cocons avant la fin du mois de septembre sur les végétaux
susceptibles d'être colonisés par les chenilles.
Le produit préconisé est
le Bacillus thuringiensis sérotype 3a ou 3b ou un équivalent, en raison de sa
spécificité et de son innocuité pour les espèces non ciblés. Entre le début du
mois de septembre et le milieu du mois d'octobre, compte tenu de la biologie et
de la sensibilité des larves, des traitements à l'aide de produits homologués
dans cette indication devront être épandus dans les règles de l'art.
On peut citer les villes d'Albigny sur Saone, de Solaize,
de Lyon,
de Décines, de La Tour de Salvagny, Givry...
Les frais d'échenillages sont à la charge
du locataire :
Décret d'application
Ce décret est très
explicite et indique clairement que le frais d'entretien du jardin sont à
la charge du locataire.
C'est stipulé clairement
pour l'échenillage :
a) Jardins privatifs :
Entretien courant, notamment des allées,
pelouses, massifs, bassins et piscines ; taille, élagage, échenillage des
arbres et arbustes ;
Pour les traitements
préventifs, le même décret s'applique, et donc la charge incombe au locataire
et ce, quelle que soit la taille de l'arbre.
Dans les cas où un
arrêté municipal ou préfectoral existe et impose de mettre en œuvre
l'enlèvement mécanique des nids ou d'effectuer un traitement préventif, le même
décret s'applique et s'impose au locataire.
Il est cependant
nécessaire de préciser qu'un grand
nombre de propriétaire prennent à leur
charge tout ou partie du coût de la lutte contre les chenilles processionnaires
et en particulier les traitements préventifs.
DECRET
Décret n°87-712 du 26
août 1987 pris en application de l'article 7 de la loi n° 86-1290 du 23
décembre 1986 tendant à favoriser l'investissement locatif, l'accession à la
propriété de logements sociaux et le développement de l'offre foncière et
relatif aux réparations locatives
NOR: EQUC8700032D Version consolidée au 01 août 1999
NOR: EQUC8700032D Version consolidée au 01 août 1999
Le Premier
ministre,
Sur le rapport du
ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et de la privatisation,
du garde des sceaux, ministre de la justice, et du ministre de l'équipement, du
logement, de l'aménagement du territoire et des transports,
Vu la loi n° 86-1290 du
23 décembre 1986 tendant à favoriser l'investissement locatif, l'accession à la
propriété de logements sociaux et le développement de l'offre foncière,
notamment son article 7 (d) ;
Le Conseil d'Etat (section des travaux
publics) entendu,
Article 1
Sont des
réparations locatives les travaux d'entretien courant, et de menues
réparations, y compris les remplacements d'éléments assimilables auxdites
réparations, consécutifs à l'usage normal des locaux et équipements à usage
privatif.
Ont
notamment le caractère de réparations locatives les réparations énumérées en
annexe au présent décret.
Article 1 bis
Créé par Décret n°99-667
du 26 juillet 1999 - art. 1 JORF 1er août 1999
Le présent
décret est applicable en Polynésie française pour la mise en œuvre des
dispositions du d de l'article 7 de la loi n° 89-462 du 6 juillet 1989.
Article 2
Le ministre d'Etat,
ministre de l'économie, des finances et de la privatisation, le garde des
sceaux, ministre de la justice, et le ministre de l'équipement, du logement, de
l'aménagement du territoire et des transports sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel
de la République française.
Annexes
Liste de réparations
ayant le caractère de réparations locatives.
- Article Annexe
I. -
Parties extérieures dont le locataire a l'usage exclusif.
a) Jardins privatifs :
Entretien courant, notamment des allées, pelouses, massifs, bassins et piscines
; taille, élagage, échenillage des arbres et arbustes ;
Remplacement des arbustes ; réparation et remplacement des installations
mobiles d'arrosage.
b) Auvents,
terrasses et marquises :
Enlèvement
de la mousse et des autres végétaux.
c)
Descentes d'eaux pluviales, chéneaux et gouttières :
Dégorgement
des conduits.
II. -
Ouvertures intérieures et extérieures.
a) Sections
ouvrantes telles que portes et fenêtres :
Graissage
des gonds, paumelles et charnières ;
Menues
réparations des boutons et poignées de portes, des gonds, crémones et
espagnolettes ; remplacement notamment de boulons, clavettes et targettes.
b) Vitrages
:
Réfection
des mastics ;
Remplacement des vitres détériorées.
c)
Dispositifs d'occultation de la lumière tels que stores et jalousies :
Graissage ;
Remplacement notamment de cordes, poulies ou de quelques lames.
d) Serrures
et verrous de sécurité :
Graissage ;
Remplacement de petites pièces ainsi que des clés égarées ou détériorées.
e) Grilles
:
Nettoyage
et graissage ;
Remplacement notamment de boulons, clavettes, targettes.
III. -
Parties intérieures.
a)
Plafonds, murs intérieurs et cloisons :
Maintien en
état de propreté ;
Menus
raccords de peintures et tapisseries ; remise en place ou remplacement de
quelques éléments des matériaux de revêtement tels que faïence, mosaïque,
matière plastique ; rebouchage des trous rendu assimilable à une réparation par
le nombre, la dimension et l'emplacement de ceux-ci.
b)
Parquets, moquettes et autres revêtements de sol :
Encaustiquage et entretien courant de la vitrification ;
Remplacement de quelques lames de parquets et remise en état, pose de raccords
de moquettes et autres revêtements de sol, notamment en cas de taches et de
trous.
c) Placards
et menuiseries telles que plinthes, baguettes et moulures :
Remplacement des tablettes et tasseaux de placard et réparation de leur dispositif
de fermeture ; fixation de raccords et remplacement de pointes de menuiseries.
IV. -
Installations de plomberie.
a)
Canalisations d'eau :
Dégorgement
:
Remplacement notamment de joints et de colliers.
b)
Canalisations de gaz :
Entretien
courant des robinets, siphons et ouvertures d'aération ;
Remplacement périodique des tuyaux souples de raccordement.
c) Fosses
septiques, puisards et fosses d'aisance :
Vidange.
d)
Chauffage, production d'eau chaude et robinetterie :
Remplacement des bilames, pistons, membranes, boîtes à eau, allumage
piézo-électrique,
clapets et joints des appareils à gaz ;
Rinçage et
nettoyage des corps de chauffe et tuyauteries ;
Remplacement des joints, clapets et presse-étoupes des robinets ;
Remplacement des joints, flotteurs et joints cloches des chasses d'eau.
e) Eviers
et appareils sanitaires :
Nettoyage
des dépôts de calcaire, remplacement des tuyaux flexibles de douches.
V. - Equipements
d'installations d'électricité.
Remplacement des interrupteurs, prises de courant, coupe-circuits et fusibles,
des ampoules, tubes lumineux ; réparation ou remplacement des baguettes ou
gaines de protection.
VI. - Autres équipements mentionnés au contrat
de location.
a) Entretien
courant et menues réparations des appareils tels que réfrigérateurs, machines à
laver le linge et la vaisselle, sèche-linge, hottes aspirantes, adoucisseurs,
capteurs solaires, pompes à chaleur, appareils de conditionnement d'air,
antennes individuelles de radiodiffusion et de télévision, meubles scellés,
cheminées, glaces et miroirs ;
b) Menues réparations nécessitées par la dépose des
bourrelets ;
c) Graissage et remplacement des joints des vidoirs
;
d) Ramonage
des conduits d'évacuation des fumées et des gaz et conduits de ventilation.
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